Tout d’abord, il faut distinguer les labels FFA (Fédération Française d’athlétisme) des labels internationaux. Les premiers nommés sont au nombre de quatre : le label International FFA (25 courses), le label National (50 courses), le label Régional et enfin le label Montagne. Les labels internationaux ne sont eux que deux : le label IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) et le label IAU (Association international des Ultrarunners).
Un label, pour quoi faire ?
Son but est assez simple, il s’agit d’indiquer que la course dispose d’une certaine qualité d’organisation. Il rassure sur le niveau de celle-ci en obligeant les organisateurs à suivre un cahier des charges précis. Non pas que les courses sans label soient mal organisées, loin de là, c’est simplement un gage de qualité. Un peu comme pour le système des marques A.O.C dans l’alimentaire !
L’autre avantage d’un tel label (on ne parle pour le moment que de ceux de la FFA) est évidemment l’exposition qu’il offre à la course qui le possède. Elle apparaîtra sur le site de la FFA. Enfin, point le plus important, ces courses sont les seules qualificatives pour les championnats de France, qu’il s’agisse de ceux du 10 km, du semi, marathon ou des distances sans prérequis de qualification comme le 100 km ou les 24h sur piste.
Pour ce qui est des deux labels internationaux, le premier (IAAF) peut être attribué à trois catégories de courses différentes : les semi et marathons et… tout le reste, des distances officielles (10, 15, 20, 25, 30 ou 100 km) aux non-officielles comme Paris-Versailles (17,6 km).